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De l’amour au restaurant le Grand Véfour

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L’AmOoOur, ça se fête !

C’est dans le quartier romantique des jardins du palais royal au « GRAND VEFOUR », haut lieu gastronomique de la vie politique artistique et littéraire de Paris depuis 200 ans, que nous avons choisi de célébrer l’événement.

2 étoiles au guide Michelin et membre relais et chateaux depuis 1986

Cela fait plusieurs années que je rêve en entendant parler des talents de ce grand artiste des fourneaux, Guy Martin, qui officie au GRAND VEFOUR depuis 1991.

J’ai d’autant plus de curiosité de gouter à sa belle cuisine car c’est un autodidacte à la personnalité atypique, qui a la particularité d’avoir reçu sa première étoile alors qu’il n’était chef que depuis six mois, et qu’ils n’étaient que trois en cuisine …

La peinture étant sa principale source d’inspiration, il cuisine comme d’autres peignent … Il parait qu’il dessine des recettes qui naissent dans sa tête, qu’avec lui la cuisine est un plaisir d’esthète et que chaque plat est une toile de maître.

Rendez vous pris, nous arrivons sur les lieux du crime avec une faim de loup.

Je confirme que l’accueil est absolument royal et charmant avec tout les clients et ce malgré notre retard (mon quart d’heure de politesse à moi …)

Complètement surexitée à l’idée de déjeuner ici et là @%!^°§ ptit problème technique avec ma fermeture éclair … Suspense, non c’est bon finalement je vais pouvoir manger sans m’afficher coincé dans ma veste, Ouffff !

Nous traversons une grande et magnifique salle avec une déserte centrale.

Le directeur qui nous accompagne à notre table, celle de DUMAS père, toute proche de celle de Victor Hugo .

Le directeur prend bien soins de nous parler de ce lieux chargé d’histoire qui au départ portait le nom de « Café de Chartres » (l’enseigne est encore visible). Sur ces banquettes s’assirent Napoléon et Joséphine, mais aussi Victor Hugo, Colette, Jean Cocteau, Maria Callas, Marcel Pagnol, Sacha Guitry et bien d’autres noms illustres. Il nous abandonne à notre rêveries (imaginer le monde qui se pressait à la belle époque, la Belle Otero virevoltant sur les tables de marbre rose sous les yeux de ses amants royaux …) Puis le maître d’hôtel prend le relais tout en douceur.

C’est un personnage ce maitre d’hôtel. Il est d’une sincère gentillesse qui chérie sa clientèle (comme ses propres enfants), qui ne cesse d’avoir de petites attentions et qui veille à ce que que personne ne manque de rien, on est vraiment aux ptits oignons !

Il a de l’humour et c’est agréable car c’est plutôt rare dans les restaurants étoilés. On sent bien que son métier le passionne.

C’est un merveilleux restaurant qui a gardé son esprit brasserie à l’ambiance chic & décontracté sans être guindé.

Dans la grande salle sur la desserte situé au centre de la pièce, on peut admirer à loisir la beauté des plats qui sortent ainsi que le ballet du personnel de service qui s’affaire dans la bonne humeur. Ils sont heureux de travailler ici et ça se voit *+!!!

Le directeur, le maître d’hôtel, les chefs de rang, les commis, le vestiaire et le caissier, pas moins de 15 personnes en salles (je les ai compté) qui s’appliquent à vous faire plaisir.

Il y a également une autre salle plus petite pour ceux qui désirent se protéger des regards indiscrets et un salon particulier à l’étage pouvant accueillir jusqu’à 20 personnes.

La salle est comble, le rideau se lève, roulement de tambour et applaudissements, maintenant le festin va pouvoir commencer !

– Les indispensables : au choix, fraiche baguette croustillante et dorée faite maison, blanche ou aux céréales, accompagné d’un beurre doux et d’un salé (sous cloche en argent, s’il vous plait!)

Oh la la, ça commence bien il vas falloir se calmer si je veux mener à bien ma mission jusqu’au bout (ahahah, la table voisine ne peut s’empêcher de se faire des tartines…)

– Jolie petite bonbonnière de fleur de sel en porcelaine .

– Mise en bouche : 2 jolis cubes moelleux de foie gras blotti contre une mince chips craquante de betterave rouge et accompagné de son chutney et ptit bouillon de légumes.

– Entrées : on m’annonce Foie gras de canard, mitonné d’ananas et fruit de la passion (à la cuisson parfaite mi cuit rosé comme je l’aime)

ce que je vois ce sont deux solides pyramides de foie gras fièrement dressés sur un tapis volant de gelée de fruits exotiques acidulés, entourés de surprenants petits ananas farceurs. Le tout accompagné de son pain juste grillé.

Bar de ligne préparé en tartare et mariné, des betteraves cuites et crues relevées au wasabi.

Le bar est un tableau de maitre très coloré d’une beauté remarquable avec une multitude de détails. On ressens bien le coté artistique du chef.

– On m’annonce en plat : Filet de canette de barbarie, peau croustillante, figues acidulées, gnocchi au potimarron, jus de betterave et cassis.

J’aperçois deux jolis morceaux de canette délicatement allongés sur un épais et moelleux matelas de figues fraiches.

Prenant un bain sous une insolante cascade de sauce au cassis marié à la douce betterave et accompagné de cinq petits gnocchis de betterave et potimarron au choix suivie d’une pimpante gondole de potimarron ainsi que 2 quenelles de purée de pomme de terre et ses jeunes pousses d’épinard.

Il va s’en dire que la cuissons des plats, les assaisonnements, les accompagnements sont superbes de justesse.

– Et le fromage, parlons en du fromage j’adOooore ça ! (c’est bien cela le problèèèèème, mais c’est pas le seul…)

Un incroyable choix de France et de Savoie.

Pour ma part j’ai opté (j’ai craqué) sur un brebis, le Roquefort « vieux berger » de l’artisan Yves Combes (pour changer du « Castelviel » de Gabriel Coulet dont je suis addict) et un sublime chèvre Mothais à la feuille quant aux autres je ne me souviens plus de leurs ptits noms respectifs …

Accompagné de pain de campagne aux noix ou nature ou d’une fine baguette de pain blanc.

– Dessert : Palet noisette et chocolat au lait, glace au caramel brun et prise de sel de Guérande. J’ai choisi ce dessert sur les bons conseils de mon amie et complice gastronomique de toujours. Elle me l’a recommandé à deux reprises car depuis qu’elle y a gouté, elle en est sous le charme … Vous pouvez voir son article sur son site : Inthemoodforluxe.com

Devant tant d’enthousiasme, je fini par céder à la tentation.

Et là, je succombe. C’est l’ apothéose, le grand final !

WahOoOoo, la force de ce nappage au chocolat noir rutilant, le croquant de ces noisettes grillées et légèrement caramélisées (il me semble), la douceur aérienne de l’ assemblage au chocolat au lait contenue dans ce petit cylindre de chocolat noir et surmonté de la force de caractère d’une glace caramel au beurre salé.

Un subliiiime mélange en bouche à la texture de velours qui fait de ce dessert un véritable chef d’oeuvre !

Orgasme gastronomique garanti ^+!!!

Le chef vous aime et il vous le fera savoir tout au long du repas et en le finalisant par une part de son gâteaux de Savoie (sa région d’origine). L’estocade vous sera portée en vous servant, tout autour du dessert, une avalanche de petits plaisirs parfaitement exécutés, plateaux de chocolats (café-coriandre, framboises, menthe, etc…) réglette de pâtes de fruits (abricot et cassis), choix de nougat, caramels et guimauves aux fruits exotiques, mignardises (tartelette citron, tarte chocolat, religieuse fruits de la passion, surprenant et très bon, et le très délicieux macaron à la crème de marron) petite verrine d’agrumes à la grenadine parsemé de sucre pétillant qui explose en bouche (petit clin d’oeil à l’enfance). Le client Russe de la table d’à coté les a même renvoyé « Qu’est ce que c’est ça ? » « C’est pour vous faire plaisir monsieur. »  « Apportez nous directement les desserts SVP ». Je pense qu’il a du prendre peur de ne plus avoir suffisamment faim pour son dessert, enfin j’espère… D’ailleurs de mon coté malgré mon ptit déjeuner ultraaa light ce matin je dois m’avouer vaincu sur la fin. J’épargnerais donc les caramels avec regrets, la mort dans l’ âme, moi qui me fesais un plaisir de tout gouter pour faire honneur au travail du chef Guy Martin et de sa brigade (Ah la la, comme j’aimerais être petite souris pour me glisser discrètement entre le piano et les casseroles en cuivre comme dans le dessin animé Ratatouille )

Hahaha, le Grand Véfour vous propose un café gourmand par la suite, je serais curieuse de savoir ce qu’ils ont bien pu ajouter au festin royal des mignardises …

Service impeccable ultra professionnel sans être envahissant.

Ambiance légère, légère, légère.

J’ai véritablement été transporté par la divine cuisine de ce très grand chef qui nous a offert dans un écrin somptueux un fabuleux voyage gustatif pendant près de 3 heures.

Un sans faute, pas un mot de trop, pas un faux plis, pas une bavure, rien à redire j’vooous diiiit ! Au Grand Véfour, Guy Martin à pensé à tout dans les moindres détails mais pas uniquement dans l’assiette, il s’est aussi posé les bonnes questions en se mettant à la place des clients « qu’est ce que j’aimerais manger », « comment j’aimerais être accueilli », etc… A mon sens la 3* étoile Michelin est toujours bien présente (même si elle lui à été injustement confisqué en 2008)

Guy Martin sacré meilleur CHEF du 21éme siècle au JAPON, connaissant bien l’état d’esprit et le raffinement nippon, franchement ça ne m’étonne pas une seconde. Compter 96€ pour les déjeuners du « Grand Véfour » et trois fois plus à la carte. Mais ce ne sont que des au revoir car j’ai un cours de cuisine prévu à « l’atelier Guy Martin« , un judicieux cadeau d’anniversaire *+!!!

Sur l’échelle de « Marguerite » ce lieux est noté « A LA FOLIE ! » et les papilles à la fête disent « encOoOore ! »

www.grand-vefour.com

On ne pouvait espérer mieux comme repas d’ anniversaire, c’était bien au-delà de mes attentes Meeerciiii mon glAmOur ^+!!!

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