Partie en week-end sur un coup de tête sur les routes de France, j’ai trouvé le pâté forestier de mes rêves ^+!!! Malheureusement, pour la deuxième nuit au gite, nous avons dû changer de chambre …

En plein milieu de la nuit je me réveille en totale panique. Pétaaaard j’ai oublié mon pâté dans le frigo de l’autre chaaambre !!! Pffff … Ni une ni deux je bondis de mon lit et saute à pieds joints dans ma nuisette en pensant à la difficulté que j’avais eu pour trouver ce fameux pâté qui n’était pourtant pas fabriqué par un producteur talentueux mais qui avais le goût des souvenirs de mon enfance. Donc me voilà en parfaite somnambule, déboulant bras tendus dans les couloir de l’auberge, à la recherche du pâté perdu …

Lumière éteinte évidemment, sinon c’est pas drOôOle, pour ne pas me faire repérer. Donc, je me pointe dans la chambre vide essayant vainement de trouver l’interrupteur qui avait disparu… Puis après avoir caressé le mur de haut en bas (très pertinent, des fois qu’ils l’aurait déplacé entre temps à 20cm du sol…) et sous toutes les coutures pendant 5 bonne minutes je me dirige dans le noir complet, mais d’un pas décidé, tout droit vers le lit en mode zombie. Evidement je me prends les pieds dans le tapis, ou plutôt les tibias dans le sommier. J’essaye d’enjamber le lit car le fridge se trouve coté rive gauche. J’y vais à tâtons et là je tombe sur un membre, un bras ou une jambe. Même pas peur, bizarre . Je me crois dans un épisode de DEXTER, je pense immédiatement à un cadavre. Comme je suis également  très friande d’enquêtes policières, je m’interroge. Il y a de grande chance pour que je soit le principal suspect ! Mes empreintes sont présentes  partout puisque j’ai tripoté tout les murs de la pièce ! Mais comment je vais faire pour justifier ma présence ici en pleine nuit ?!? Péché de gourmandise ? Il faut se rendre à l’évidence, mon alibi est complètement bidon. Je voyais déjà les grands titres des journaux : « Le suspect N°1 interpelé grâce à une tranche de pâté ! »

Mais revenons à nos moutons. J’attrape ce membre quand je sent une personnes entière se redresser dans le lit en hurlant. Puis une deuxième qui se met aussi à hurler. J’aperçoit quatre ptit yeux de rongeurs lubriques m’observant dans la nuit. En réponse je me met à hurler aussi puisque c’est le protocole, et je prends mes jambes à mon cou. C’est là que je vois mon pâté s’éloigner :

« Wiiiilson je suis désolée ! Wilsoooon excuse moi ! WiiilsOoooon j’y arrive pas… »

J’me dis : « Quand mêêême, qu’est ce que je ne suis pas prête a faire pour de la nourriture ? Hein quoi ?… Non mais franchement je vous jure ! »

Vous vous en doutez peut être déjà mais, à cet instant, me suis réveillée comme une fleur, presque déçue de ne pas l’avoir vécu en vrai *^*!!!